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Loi Littoral : la Côte d’Azur fait place nette

26 janvier 2011

De Michel Bovas, pour France Soir

Vingt-cinq ans après l’entrée en vigueur de la loi Littoral, la destruction de plusieurs constructions illicites a débuté dans la région niçoise. Francis Lamy, préfet des Alpes-Maritimes, joue l’application ferme du Code de l’urbanisme dans le cadre de la loi Littoral. Symbole de cette rigueur, la démolition entreprise il y a quelques jours des vestiges de la villa Inglès, au cap de Nice, un chantier illégal qui ne respectait pas le permis de construire. Le propriétaire bâtissait en lieu et place un hôtel de 29 chambres modifiant sévèrement le terrain naturel. (…)

Reconquérir le littoral : Il aura fallu dix-sept ans de procédure pour boucler cette affaire d’urbanisme. Plusieurs fois condamné par les juridictions compétentes, le propriétaire n’a pas bougé. L’Etat se substitue donc à lui en passant un contrat avec une entreprise de démolition. Le coût du chantier – 190.000 € – fera l’objet d’une procédure de recouvrement à l’encontre du propriétaire. L’affaire est symbolique. Comme le fut en son temps la villa Pellerin, au cap d’Antibes. Elle confirme le combat mené depuis quelques années par les pouvoirs publics pour reconquérir l’espace littoral dégradé par des promoteurs peu scrupuleux ou soumis à des occupations excessives comme ces restaurants qui proliféraient en toute illégalité sur le domaine public.

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