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New York, entre reconstruction, embourgeoisement et développement durable

30 novembre 2010

Propos recueillis par Bruno Monier-Vinard, pour Le Point

La Grosse Pomme, c’est 8,4 millions d’habitants sur une superficie de 1.214 km2 et autant de manières de penser la ville. À l’occasion de son spécial New York actuellement en kiosque, Le Point brosse le portrait d’une ville-monde faite de contradictions, dont le caractère hétérogène constitue l’identité. Une identité qui passe aussi, surtout, par son architecture. Rencontre avec Jean-Louis Cohen, architecte et historien français, qui enseigne notamment à l’Institute of Fine Arts de l’université de New York.

Le traumatisme des attentats du 11 septembre 2001 et la crise financière freinent-ils l’éclosion de nouvelles constructions ? New York est plus que toute autre ville sensible aux plus infimes variations du marché des capitaux, mais l’effet des fluctuations de Wall Street sur la production architecturale est relatif. Les nouvelles règles mises en place par l’administration Bloomberg permettent aux promoteurs de construire plus haut s’ils confient leur programme à un architecte de renom ; cela a stimulé le marché où une nouvelle commande privée est apparue, soucieuse de qualité et d’innovation, ce que révèle le paysage urbain de Downtown ou du Westside. Dans le même temps, une politique de reconquête des rivages de Manhattan, de Brooklyn et de Queens a ouvert de larges horizons pour la construction au bord des deux fleuves.

Suite de l’entretien

One Comment leave one →
  1. 30 novembre 2010 16:04

    Les grandes capitales comme NY ont devant elles un merveilleux défi de constant renouveau. Seulement le système d’égout, vétuste par endroit, requiert beaucoup d’attention alors le reste !

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