La SNCF présente ses remèdes pour ses douze « lignes malades »
De Anne Lenormand, pour Localtis
La SNCF a présenté ce 20 janvier un « plan de renforcement de la qualité de service », d’ici deux ans, pour douze lignes que son président, Guillaume Pepy, avait qualifiées de « malades » le 9 janvier dernier et qu’elle préfère aujourd’hui appeler « sensibles ». Il s’agit, en Ile-de-France, des RER A et D, de la ligne N (Paris-Rambouillet, Paris-Plaisir-Mantes et Dreux), des TER de l’étoile de Lyon (Lyon-Ambérieu, Lyon-Grenoble, Lyon-Dijon), Paris-Chartres-Le Mans et Nîmes-Perpignan, des trains Intercitiés et Teoz Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Orléans-Tours, Paris-Caen-Cherbourg, Paris-Amiens, des trains de nuit Lunéa et du TGV entre Paris, Le Mans et Tours. Le TGV Paris-Lyon-Marseille, que Guillaume Pepy avait évoqué le 9 janvier en annonçant le plan d’urgence, n’a finalement pas été retenu.
La SNCF justifie le choix de ces douze lignes par le fait qu’elles connaissent « des difficultés structurelles liées à une véritable crise de croissance ». Selon l’entreprise ferroviaire, elles subissent les effets cumulés de l’augmentation de l’offre et de la forte croissance du trafic, du vieillissement et de la saturation de l’infrastructure, de l’augmentation du volume de travaux réalisés sur le réseau, du renouvellement encore inachevé du matériel roulant et de l’exposition aux « causes externes » (vols de câbles, suicides, actes de malveillance ou d’incivilité) auxquels s’ajoutent les impacts des récentes intempéries et des grèves d’automne.